- Auteur : Jean-Pierre Andrevon
- Ma note :
- Lu : octobre 2011
4e de couverture
« Mon Dieu… c’est la fin du monde. »
Un immense fracas le réveille. Le tonnerre ? Peut-être… Le jour pointe, la chaleur est déjà étouffante dans l’appartement minuscule occupé par Pierre au 13e étage de sa tour de banlieue. Ensommeillé, il entrouvre le rideau de la fenêtre depuis son lit… et demeure pétrifié par le panorama qui se révèle à lui. Un brouillard poisseux bouche l’horizon, c’est à peine s’il distingue la silhouette de la tour des Tilleuls à quelques dizaines de mètres de là. Le brouillard, avec une telle canicule ?… Ainsi débute le cauchemar pour tous les résidents de cette barre HLM coupée du monde par un mur cotonneux qui semble abriter de terrifiantes créatures, une réclusion forcée qui va contraindre les habitants à s’organiser pour faire face à l’indicible et révéler la vraie nature de chacun. Car après tout, le pire n’est peut-être pas dans la brume…
Et d’ailleurs, d’où vient-elle, cette brume ?
Mon avis
Gné… ? Je découvre à peine Jean-Pierre Andrevon, comment cela se fait-il ? Comment ai-je pu passer à côté si longtemps ?
L’histoire démarre un matin torride du mois d’août, dans une tour de banlieue, quelque part en France, de nos jours. Il fait chaud, très chaud, un brouillard blanc et opaque encercle la tour des Érables, peuplée de quelques 300 habitants en ce dernier week end d’août. Les occupants de la tour s’éveillent dans un silence pesant, et vont passer leur première journée sans électricité, sans moyen de communication, et sans le moindre contact avec l’extérieur. Quelques téméraires ne reviendront pas de leur expédition dans le brouillard, tandis que les « survivants » commencent peu à peu à s’organiser dans la tour. Plusieurs personnages entrent en scène, il n’y a pas de vraiment de héros, et chacun agit et se comporte différemment face à la situation, des liens se créent, des caractères se confirment. Chaque matin, l’environnement immédiat de la tour des Érables affiche des modifications, chaque jour des gens disparaissent sans explication, et la tour commence à s’enfoncer progressivement dans le sol. Les événements extraordinaires imaginés par Andrevon sont ancrés dans une réalité proche de nous, parmi des gens divers et variés, issus de tous les horizons, avec leurs défauts, leurs qualités, leurs affinités. La tension monte progressivement, l’horreur s’installe, et chacun demeure impuissant face à la fatalité. Les habitants de la tour sont happés par une situation absurde, le non-sens fait place à la routine malgré son horreur grandissante. Le dénouement propose une explication à toute l’intrigue, qu’on prendra comme on voudra, qui pourra décevoir, ou pas. Sacrée histoire tout de même, un livre à mi-chemin entre Lovecraft et Stephen King !
5 remarques pertinentes pour “La maison qui glissait”
Ce sera mon tout premier Andrevon 🙂
D'ailleurs j'ai longuement hésité aujourd'hui à l'entamer !
My recent post 1Q84 – Livre 1, Avril-Juin – Haruki Murakami
C'est vraiment du très bon ! J'ai adoré, même la fin, qui peut en dévoiler trop, si on préfère les fins ouvertes et les mystères :p
Ouhhh il m'intéresse, je ne connais pas l'auteur. Je note, merci !
Noté!
ça va me rappeler ma période Présence du futur 😉
A mi-chemin de deux auteurs que j'apprécie … je note, bien sûr !!!! Je ne connaissais pas cet auteur mais en vérifiant si ce titre était à la biblio (il y est !), j'ai vu qu'il était très productif : la biblio doit avoir au moins une trentaine de livres de lui !
My recent post Quand soudain il se passa quelque chose de plus terrible encore ! —- Bernard Santini
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