- Auteur : Jeff Balek
- Ma note :
- Lu : novembre 2011
4e de couverture
Lors d’une mission archéologique organisée par “la Ville” dans le désert, Blake alias le Waldganger est victime ainsi que toute l’équipe d’une attaque menée par des inconnus. En se mettant à couvert, le Waldgänger découvre une salle ancienne dans laquelle se trouvent un autel, un cadavre et une dague. Le Waldgänger perd conscience en touchant cette dague. À son réveil, à l’hôpital, Blake, défiguré, est bizarrement pris en charge par l’armée. Il se rend peu à peu compte qu’il est doué d’étranges visions du passé et du présent. Ses intuitions sont décuplées, il sent les choses comme personne. Il ne tarde pas non plus à se rendre compte que sa force et sa rapidité augmentent.Tout cela serait-il lié à la 3e plaque d’identification qui est apparue à son cou? Dès lors Blake se demande s’il n’est pas en train de devenir fou ou s’il n’est pas victime d’hallucinations.
Mon avis
Je découvre Jeff Balek (Blake ?? je viens de réaliser l’anagramme ! huhu !) avec cette série « transmédia » éditée par NumérikLivres et StudioC1C4. Elle inaugure une nouvelle collection de textes courts, intitulée 45 min. Des textes courts donc, et pour le coup un texte en épisodes (6 prévus je crois), lisibles en 45 min ou pas loin.
Le premier épisode est gratuit, et la suite est proposée à des prix imbattables que les autres éditeurs bouchés et bornés devraient prendre en exemple, crénom d’une clé à molette !
Bref, il ne m’en a pas fallu plus pour céder à la tentation de la découverte. Une petite pause échevelée pendant ma lecture de Drood de Dan Simmons, et quelle pause ! Ça démarre au quart de tour, n’oublions pas que le lecteur doit accrocher en peu de temps, 45 min hein ! et que le texte doit donc être percutant dès le début. Dès le premières lignes le ton est donné, un univers violent, tant physiquement que moralement, un style rapide, sec, haché, ancré dans le présent, on partage les étranges tribulations et questionnements du héros en temps réel, avec une constante impression d’immédiateté. Efficace, stylée, l’écriture de Balek nous immerge rapidement et totalement dans l’histoire, pas de fioritures ni de longueurs, les faits rien que les faits, et les interrogations de Blake sur son nouveau « lui ». Des indices épars nous promettent bien des révélations, un curieux personnage qui en sait long mais en dit peu se charge de faire l’éducation de Blake, qui se retrouve un peu comme un enfant face à tout ce qu’il ignore du surhomme qu’il est devenu malgré lui.
Beaucoup d’action, de violence, et beaucoup d’efficacité aussi. Bref, on a hâte de lire la suite, les deux premiers épisodes remplissant parfaitement leur rôle, car on en redemande !
(Petit détail : je ne m’habitue pas à la norme typographique québécoise qui zappe les espaces insécables avant les points d’interrogation et autres, ça fait franchement bizarre de les voir accolés au texte)
En savoir plus sur Le Waldgänger.
3 remarques pertinentes pour “Le Waldgänger, 1 et 2”
Ils ne « zappent » pas les insécables, ils utilisent des espaces insécables fines, ce que nous devrions tous faire en théorie. Cette espace est (dans ce cas) équivalent à 1/3 d’un espace insécable normal, d’où l’effet « collé ».
Voilà, c'est plus ce que je voulais dire, mais je me souvenais plus du terme exact ^^ En tout cas beaucoup trop petit, autant ne pas en mettre, l'effet serait le même, et c'est pas spécialement agréable 🙁
ah!ah! trouvé! et tu me tentes bien! (bizarre je suis passée dessus quand t'as posté!, j'ai sans doute eu peur avec la couverture! 😉 )
My recent post Disparition à Dallas – Charlaine Harris
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