- Auteur: Henri Lœvenbruck
- Ma note :
- Lu : novembre 2010
Sous couvert de protection de l’environnement, une organisation internationale met la main sur plusieurs régions du globe. Leur motif réel ? Un secret enfoui dans le coeur de la terre depuis la nuit des temps. Alerté par une série de disparitions étranges, Ari Mackenzie, pourtant retiré des Renseignements généraux, décide de mener l’enquête. Se pourrait-il qu’il y ait un lien entre les recherches clandestines de cette multinationale et les découvertes de l’alchimiste Nicolas Flamel ? Malgré lui, le commandant Mackenzie est à nouveau confronté à une affaire singulière. La plus dangereuse de sa carrière, sans doute. La dernière, peut-être.
Mon avis
Ce roman est la suite du Rasoir d’Ockham, et je conseille vivement de lire le début pour apprécier Les cathédrales du vide. Les questions laissées en suspens dans la première partie trouvent leurs réponses dans cette conclusion, qui d’ailleurs n’en est peut-être pas une. On retrouve l’équipe d’Ari Mackenzie quelques mois après la fin de l’enquête sur les carnets de Villard de Honnecourt.
Bizarrement, et pour mon plus grand désarroi, cette suite ne pas emportée comme les autres romans de Loevenbruck. On suit avec intérêt les péripéties d’Ari et de ses acolytes, mais l’intérêt n’a tenu qu’à un cheveu. Pourtant tout semble y être, complot, action, mais il manque un petit quelque chose comme un peu de profondeur, de complexité et de mystère. J’ai trouvé l’ensemble moins intense, plus attendu que d’habitude. Il est toutefois plaisant de voir un personnage se moquer des milieux ésotériques et permet un certain recul par rapport à tout ce qui peut se faire en la matière. Un thriller ésotérique dans lequel le héros ne les prend pas l’ésotérisme au sérieux, c’est quand même jouissif et à contre-courant.
Dans l’ensemble le roman se lit facilement, mais en comparant l’épisode précédent ou ses autres romans du même genre j’y ai tout de même trouvé moins de panache et d’intérêt.
Mais cela ne m’empêchera pas de lire encore du Loevenbruck !
3 remarques pertinentes pour “Les cathédrales du vide”
Je dois avouer que j'avais déjà très moyennement accroché au Rasoir d'Ockham… J'avais trouvé la plume de Loevenbruck un peu faiblarde sur ce coup-là. Pourtant, j'avais assez aimé ses autres livres. J'attendrai la sortie poche pour celui-là, et un moment propice, comme l'été, pour une lecture sans prise de tête…
Rien que pour la mise en dérision de l'ésotérisme, ca donne envie ! Je vais d'abord commencé par le syndrome Copernic qui est dans ma PAL. 🙂
(Nb pour Alwenn : il est déjà sorti en poche)
Je ne savais même pas que ces deux titres étaient liés !! Il faut que je vérifie si j'ai noté le premier pour noter le second 😉
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Pour la suite de mes lectures et autres déviances,
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