(Pour voir l’ensemble des photos de ce concert historique ça se passe dans l’album dédié.)
Dead Can Dance revient, Dead Can Dance est passé par Barcelone. Et ce ne sont pas 2 misérables heures de route qui nous ont fait peur. Même pas le retour, qui a duré 3 heures, car sortir de Barcelone sans GPS c’est un peu comme aller se pendre à un séquoia avec un spaghetti, c’est compliqué.
Le 22 octobre dernier donc, Barcelone accueillait DCD à L’Auditori, salle de concert peu habituée à recevoir un public gothique. Il fut rassurant de constater qu’il existe de VRAIS gothiques, qui passé quarante ans assument encore leur look. Comme quoi ce n’est pas une mode pour tout le monde, mais un état d’esprit. Nous avons même croisé le sosie catalan de Robert Smith, oui !
Et donc, après une heure à rouler dans les rues quadrillées de Barcelone à chercher la gare du Nord, sans le moindre panneau (seule la Sagrada Familia bénéficie d’un unique panneau quelque part dans son voisinage), nous avons passé le reste de la journée à déambuler dans Barcelone, déçus de constater que l’ascenseur de la tour de Christophe Colomb était en panne, et que le musée maritime était fermé pour travaux. Dommage, nous n’avions rien prévu d’autre dans la même gamme de tarif. Le zoo et la Sagrada Familia feront l’objet d’un déplacement ultérieur.
Le soir venu, c’est le cœur ému que nous regagnâmes L’Auditori, non loin de la gare du Nord, où nous avions laissé la voiture. Nous avons goûté aux joies du métro puant et bondé, qui n’a rien à envier au métro parisien. En attendant devant la salle, nous eûmes une vision éthérée et irréelle de Lisa Gerrard regagnant les coulisses. Joie, stupeur !
Après enquête auprès des autorités compétentes, et dans un mélange d’espagnol et d’anglais pour me faire comprendre de mes différents interlocuteurs (le Catalan parle peu, voire pas du tout le français), j’eus la joie d’apprendre qu’il était possible de prendre des photos pendant le concert. Dans le doute je n’avais pas voulu me charger de mon gros zoom qui tue, et je m’en suis beaucoup voulue. Mais il en ressort quelques photos plus que potables vu les conditions de prise de vue et mon zoom de base. Au moins, j’avais tout de même pris mon reflex, l’honneur est donc sauf.
Chose surprenante, la première partie commença avant l’heure, tandis que la salle se remplissait peu à peu. J’ai oublié le nom du musicien et celui de son instrument, mais l’ensemble nous a paru bien expérimental et un poil monotone, bien que prometteur. Selon le musicien en question son instrument aurait été inventé il y a une dizaine d’années en Suisse, et nous en avions croisés pas mal dans les rues durant notre déambulation Barcelonnaise. La chose ressemble à un wok à l’envers, et est utilisé à la manière d’un steel pan. Bref, la mise en oreille achevée, le concert débuta avec l’arrivée de Lisa Gerrard et Brendan Perry.
Le concert fut une suite de bonheur et d’extase, et bien plus long que celui de 2005, puisque nous avons eu droit à 3 rappels, rien de moins, pour une durée totale de 2 heures 45 min.
Et comme nous sommes de grands malades, nous avons attendu Lisa et Brendan à la sortie. Même pas peur ! Un musicien fut chopé au vol pour une première signature, puis ce fut le tour de Lisa, au bout de 45min d’attente. Extase joie bonheur et volupté. Photo à la sauvage, dédicace de l’affiche et hop ! la déesse s’en fut rejoindre Orphée. Nous avons attendu 1h30 de plus pour voir apparaître Brendan Perry, assailli lui aussi par la vingtaine d’irréductibles fans, parfois venus de Poitiers ou de Montauban.
Encore tout étourdis d’émotion et d’épuisement, il nous fallut rejoindre la voiture, puis l’autoroute. Cette étape fut longue, interminable, désespérante. Sans GPS et avec une application Mappy qui ne voulait pas démarrer, pas plus que Google Navigation, Maps et autre, la chose prit 1 bonne heure. Qu’il est insolite de traverser (et contourner) Barcelone de nuit ! Retour dans nos pénates vers 4h du matin.
Texte & images © Carole R.2012
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