- Auteur : Pierre Desproges
- Ma note :
- Lu : septembre 2005
En parcourant le Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis, le lecteur sera d’emblée frappé par la clarté de l’ouvrage, à tous points de vue. Il va de soi que les mots écartés du D.S.U.E (et des B.N.) ne l’ont pas été arbitrairement, mais à la suite d’un choix réfléchi de l’auteur, en accord avec lui©même et avec son chat sur les genoux. En ce qui concerne les noms propres, le choix, exempt de toute objectivité, a été dicté essentiellement par l’indifférence à peine polie qu’inspirent couramment à l’auteur les artistes inoubliables, les monuments impérissables, les villes gorgées d’histoire et les grands révolutionnaires qui se sont fait couper la tête pour que les ouvriers puissent aller s’emmerder au Tréport en attendant septembre.
Mon avis
Hilarant de subtilité, d’imagination et du sens de la tournure !
Pierre Desproges vous trimballe entre langage faussement distingué et des affirmations de charretier, avec finesse il digresse absurdement et retombe sur ses pattes. À redécouvrir d’urgence pour se mettre de bonne humeur.
2 remarques pertinentes pour “Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis”
Bonjour
Fan de Desproges, lorsque je sens que ça va moins bien ou que j'ai tendance à perdre mon humour, je me replonge dans l'un de ses livres (peu importe lequel) et magiquement, tout revient.
Les pages roses sont courtes et commencent par :
Alea jacta est – Ils sont bavards, à la gare de l’Est.
Et si jamais vous poursuivez dans lesdites pages :
Motus Vivaldi – Ta gueule, Vivaldi.
Chut (en vieux vénitien) !
De l’humour bien pensé.
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