- Auteur : James Ellroy
- Lu : mars 2006
- Ma note :
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d’une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée » le dahlia noir « , par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l’une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
Mon avis
Le roman commence avec un long préambule nous présentant les principaux protagonistes, deux anciens boxeurs devenus policiers. On assiste à l’amitié naissante des deux hommes en se demandant si on va enfin entrer dans le vif du sujet. Au bout d’une centaine de pages on passe aux choses sérieuses avec la découverte du corps d’Elizabeth Short (coupé en deux, donc, ce qui n’a pas manqué de me faire sourire vu son nom). Toutefois on a une impression persistante de démarrage laborieux, la vie « privée » et le passé de Blanchard et Bleichert paraissent un peu trop au premier plan, au point que je me suis demandé quel était le véritable sujet du livre. Après une longue période de doute, mais aussi de curiosité, on s’aperçoit que tout se met en place, que les apparentes digressions font apparaître l’affaire du Dahlia sous un nouveau jour, et que tout se précise brutalement, mais efficacement. L’intrigue est tortueuse et le dénouement s’étire sur plusieurs pages, agrémenté de surprises, de révélations de dernière minute. Les « héros » n’ont rien de reluisant, ils ont leur défaut, leur vices, leurs imperfections. Leur enquête les mène loin dans la noiceur et les sacrifices. Ellroy a fait d’un fait divers non-résolu une histoire où tout fini par se démêler dans une cohérence implacable. À lire à la suite du Dahlia noir : L’affaire du Dahlia noir : Suivi de Complément d’enquête : Les nouvelles preuves de Steve Hodel.
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