- Auteur : Clark Ashton Smith
- Lu : novembre 2013
- Ma note :
Conte lointain et chimérique, cette nouvelle traduction de The city of the singing flame de Clark Ashton Smith, considéré avec son ami H. P. Lovecraft, comme l’un des pères de la fantasy et de la science-fiction modernes, est un joyau de poésie fantastique et d’érudition baroque.
Mon avis
Découverte du moment ! Je n’avais jamais entendu parler de cet auteur avant de recevoir sans préavis aucun ce service de presse. La stupeur a vite laissé place à la curiosité. Ce petit livre propose donc une nouvelle d’un contemporain de Lovecraft, et également l’un des initiateurs de la littérature de l’imaginaire. On retrouve les étranges proportions des livres d’Actes Sud, l’ouvrage est tout en hauteur, et d’un joli papier de qualité. Point de vulgaire livre de poche à la couverture pelliculée, point de couverture d’ailleurs, puisque cette collection opte pour une sobriété de l’objet. La qualité de celui-ci explique sans doute le prix excessif d’un si court récit (14 euros pour 1h15 de lecture). Heureusement, le contenu est à la hauteur. Bien que courte, l’histoire qui nous est contée parvient à nous immerger dans un univers parallèle des plus envoûtants. L’intrigue demeure assez simple, l’ami du narrateur lui lègue son journal dans lequel il relate sa découverte d’un passage vers un monde parallèle, jusqu’à sa mystérieuse disparition. Un an plus tard, le narrateur décide de suivre les traces de son ami disparu et d’en avoir le cœur net. Fiction ou réalité ? Seule une expédition sur les lieux le lui révèlera. L’écriture est magnifique, l’auteur décrit à la perfection un univers purement imaginaire, qui ne ressemble à rien de connu sur Terre. Le tout baigne dans une ambiance étrange et fascinante, la puissance d’évocation de Smith est sans limite. J’espère qu’Actes Sud poursuivra dans cette entreprise de nouvelle traduction de l’œuvre de Smith.
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