La lectrice hérétique

Qu'importe l'emballage, pourvu qu'on ait l'extase

logo
  •  En cours
    • La loi des séries
    • Wishlists
  • Bric-à-brac
    • À propos
    • Rencontres livresques
    • Hors chroniques
    • Dédicaces & rencontres d’auteurs
    • Services de presse lus
    • Partenaires
    • Bilans
    • Goodies !
    • Archives chronologiques
    • Liens
    • Boîte à outils
    • Piste aux étoiles
    • Vous êtes auteur ?
    • Pour rester à jour !
  • Interviews
  • Auteurs
  • Genres
    • Angoisse, horreur
    • Animalier
    • B.D, Mangas
    • Bio et Autobiographie
    • Classiques
    • Conte, fable
    • Contemporain
    • Dicos, enclycopédies
    • Documents, faits vécus
    • Ésotérisme
    • Fantastique
    • Fantasy
    • Gothique
    • Historique
    • Humour
    • Illustré
    • Jeunesse
    • Photos
    • Polars & thrillers
    • Psychologique
    • Recueil
    • Science fiction
  • Pays

Désolations

par Olivia Lanchois  le 20 novembre 2013


 Plutôt du genre :
Psychologique

 Thématiques & mots-clés :
États-Unis Service de presse VANN David Excellent Littérature anglophone

desolations david vann - Désolations

  • Auteur :  David Vann
  • Lu : novembre 2013
  • Ma note :       

Sur les rives d’un lac glaciaire au cœur de la péninsule de Kenai, en Alaska, Irene et Gary ont construit leur vie, élevé deux enfants aujourd’hui adultes. Mais après trente années d’une vie sans éclat, Gary est déterminé à bâtir sur un îlot désolé la cabane dont il a toujours rêvé. Irene se résout à l’accompagner en dépit des inexplicables maux de tête qui l’assaillent et ne lui laissent aucun répit. Entraînée malgré elle dans l’obsession de son mari, elle le voit peu à peu s’enliser dans ce projet démesuré. Leur fille Rhoda, tout à ses propres rêves de vie de famille, devient le témoin du face-à-face de ses parents, tandis que s’annonce un hiver précoce et violent qui rendra l’îlot encore plus inaccessible.

 Mon avis

Depuis le temps que j’avais ce livre dans ma PAL il était temps de l’attaquer ! Sukkwan Island m’avait laissée pantoise, David Vann récidive en plantant son décor dans une Alaska de fin d’été, pluvieuse et grise. Du huis-clos père-fils, nous passons au règlement de compte matrimonial. Irene et Gary sont de jeunes retraités, que les aléas de la vie a poussé à faire leur vie en Alaska. Désormais libres de leur temps, il vont réaliser le rêve de Gary, construire une cabane sur une île et y passer l’hiver. En bonne épouse dévouée, Irene va aider son mari malgré de violentes migraines. Au fil de l’avancement laborieux des travaux, on assiste à une lente agonie conjugale. Les migraines d’Irene, symbole d’une violente et douloureuse prise de conscience, et la cabane de Gary, matérialisation d’un rêve de jeunesse jamais atteint, vont s’affronter dans un climat malsain de non-dits, de rancœurs, de regrets et de haine de moins en moins dissimulée. Leur fille Rhoda, en digne fille admirative du couple que forment ses parents, ne croit pas sa mère lorsque celle-ci lui confie sa peur d’être quittée par Gary. Est-elle folle ? Ou perturbée par ses violentes migraines ? La retraite l’a-t-elle plongée dans une dépression paranoïaque ? Tout au long de la construction de la cabane, la tension monte au sein du couple. De retards en problèmes techniques, d’improvisations en ratés, l’obstination de Gary n’a d’égal que le mépris d’Irene. Leur fille Rhoda, en couple avec un dentiste, attend patiemment sa demande en mariage. Compagne (déjà) dévouée et soucieuse du bien-être de son homme, elle fait beaucoup penser à sa mère, avant ses désillusions. Le destin de deux couples va se jouer en quelques jours. On sent venir le drame pour l’un, car on ne peut pas lutter contre l’inéluctable, quant à l’autre, on ne sait pas ce qu’il adviendra de lui. Les dialogues entre Irene et Gary sont d’une étonnante justesse, leurs rapports sont tendus en permanence, chacun essayant de sauver les apparences tout en évitant le conflit. Si l’analyse du couple Irene-Gary est confondante de réalisme, celle de Rhoda et de son dentiste n’ont rien à lui envier. Entre cynisme et fatalisme, David Vann élabore une tragédie d’une violence inouïe, à la hauteur de Sukkwan Island, et qui met un point final à l’ambiance pesante et suffocante du récit.

Nombre de lectures : 44

Si tu kiffes dis-le à tes potes !

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Skype(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Articles similaires

  • La flamme chantante
  • Impurs

Les commentaires sont désormais fermés.

Ce blog n’est plus mis à jour depuis novembre 2020.
Pour la suite de mes lectures et autres déviances,
cela se passe désormais sur Okenwillow.


Retour à l’accueil

Blog mis en archives…

Ce blog n’est plus mis à jour depuis mars 2021. J’utilise désormais Notion pour tenir mon journal de lectures sur Ma Grosse PàL.

Vous pouvez toujours me suivre sur Goodreads et Instagram…

Dernières lectures

  • Lickabog scaled 1 - L'IckabogL’Ickabog
    1 mars 2021
    Auteur : J.K.Rowling Ma note :   Lu : janvier 2021 Haut comme deux chevaux. Des boules de feu étincelantes à la place des yeux. De longues […]
    Aucun commentaire
  • Jamaiplu 1 - JamaipluJamaiplu
    25 mars 2020
    Elle manie habilement la langue et réussit l'exploit de donner une sensation de finitude malgré le format. Le personnage de la narratrice est bien construit et réaliste, la conclusion complète et très satisfaisante. Une jolie découverte ! […]
    2 commentaires
  • Nouvelles integrales poe 1 - La chute de la maison UsherLa chute de la maison Usher
    25 mars 2020
    Je vais profiter de cette intégrale et du #ProjetMaki pour picorer (tel le corbeau) des nouvelles ici et là, et renouer avec l'un de mes auteurs préférés. Joie ! […]
    Aucun commentaire
  • feux de cibola - Les feux de CibolaLes feux de Cibola
    24 mars 2020
    Je me suis enfin remise à la lecture de The Expanse, après cinq ans de pause. Il m'a semblé judicieux de me mettre à jour avant de reprendre la série à la saison 3 […]
    Aucun commentaire
  • 2312 - 23122312
    24 mars 2020
    Après une première (et brève) impression plutôt favorable en ce qui me concerne, j'ai vite réalisé que l'intrigue commençait à se diluer dans des digressions sans intérêt. […]
    6 commentaires

L’heure du bilan !

Bilan mars-décembre 2020

Mon dernier coup de cœur

Posted in Science fiction

Aurora

Une interview au hasard

Henri Lœvenbruck

Mon portfolio

IMG 5074 e1547896436857 - Désolations
etsy logo 1 copie 1 - Désolations

‹ › ×
    Copyright © 2005-2020 La lectrice hérétique - Envoyé dans des mondes parallèles par Wordpress, notamment sur Okenwillow
     

    Chargement des commentaires…
     

      %d blogueurs aiment cette page :
        Aller à la barre d’outils
        • Se connecter
        • À propos de WordPress
          • Site de WordPress-FR
          • Documentation
          • Forums de support
          • Vos retours
        • Notifications