- Auteur : Maxime Chattam
- Ma note :
- Lu : novembre 2014
Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue…
Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse…
Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la section de recherches de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur.
Mon avis
Le lieutenant Ludivine Vancker, héroïne de La Conjuration primitive nous revient dans un épisode mouvementé aux multiples pistes. Comme à son habitude, Chattam traite avant tout du Mal, rien de moins, et encore une fois, il atteint des sommets de perversité. Cette fois-ci le Mal prend une forme encore plus effrayante, le machiavélisme des meurtres franchit une nouvelle étape dans l’horreur. Des ados qui massacrent les passagers d’un train, des gens apparemment morts de peur, il semble que le Mal se répande et qu’il ne frappe pas au hasard, le Diable se serait-il incarné parmi nous ? Sinon comment expliquer un tel déchaînement de violence, se répandant comme une épidémie ? Loin de considérations religieuses et superstitieuses, l’auteur se borne humblement à démontrer que le Mal est intrinsèque à l’Homme, que le pire des monstres est avant tout un être humain, et que le mal peut ainsi se propager telle une maladie.
Rythme endiablé (ahah !), suspens permanent, personnages toujours humains et psychologiquement très travaillés, Chattam nous propose à nouveau une excellente intrigue pleine de rebondissements, et même si pour ma part j’ai reconnu le tueur d’emblée (je dois trop lire Chattam !), l’ensemble reste efficace et addictif.
Chattam toujours maître de son art, mais qui n’a pas renouvelé le « Grand Méchant Twist » de La conjuration primitive, et donc du coup, c’est quand même moins bien.
Une remarque pertinente pour “La patience du diable”
Je lis souvent des chroniques de cet auteur un peu partout sur la blogosphère, mais je ne l’ai jamais lu. Il faudrait que je me lance au moins une fois pour m’en faire une idée !
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