- Auteur: Michael Moorcock
- Ma note :
- Lu : janvier 2012
« J’avais acquis une certaine renommée et gagné un surnom dont on usait parfois : « Krieghund. » On me disait né pour la guerre… »
1631 ; l’Allemagne est à feu et à sang. Au lendemain du sac de Magdebourg, Le Graf Ulrich von Bek, capitaine de mercenaires, abandonne ses hommes pour se réfugier dans la forêt de Thuringe. C’est là qu’un pacte va sceller le destin du « Chien de guerre », un pacte diabolique puisque Lucifer en est l’artisan. Pour le salut de celle qu’il aime et celui d’un monde que déchire la folie sanguinaire.
Un pacte qui traversera les siècles et les générations…
Mon avis
Avec un titre superbe et mystérieux, ce roman se présentait sous les meilleurs auspices. Belle écriture, contexte intéressant, personnages classiques. Un mercenaire éduqué et instruit est amené à conclure un pacte avec Lucifer. Ce dernier souhaite retrouver sa place au Paradis et demande au héros de trouver le Graal, afin d’éradiquer la douleur du monde. Notre mercenaire, qui souhaite également récupérer son âme au passage, entame donc une quête improbable. Et c’est là que les choses changent. Ce que je déteste dans la fantasy, ce sont les quêtes stupides, aller d’un point A à un point Z, en passant par toutes les lettres de l’alphabet en ligne droite, sans surprises ni coups de théâtre, ni imprévus. Je n’ai pas compté le nombre de fois où le héros se présente comme étant « en mission pour trouver la Graal et éliminer la douleur du monde ». Il doit le dire à peu à près à tous les interlocuteurs qui croisent sa route, à chaque arrêt qu’un précédent personnage lui a indiqué. Bref, la chose s’est vite révélée pénible et ras les pâquerettes. J’ai abandonné Ulrich von Bek à un tiers environ du dénouement, que j’ai survolé histoire de confirmer mon impression. Je ne regrette pas d’avoir essayé, et encore moins d’être passée à autre chose de plus élaboré.
2 remarques pertinentes pour “Le chien de guerre et la douleur du monde”
Moorcock, je l'ai beaucoup lu ado, et je garde une certaine tendresse pour sa fantasy alimentaire de quai de gare et ses délires science-fictionesques bizarroïdes. Je pense qu'il a plus de mérite pour le métavers (ou multivers) qui rassemble la quasi-totalité de ses textes que pour ses romans individuels. Ceci dit, je ne l'ai plus lu depuis une vingtaine d'années (à part son roman Doctor Who, qui fait pas mal de clins d'oeil au multivers).
My recent post Méchants ?
J'avais entamé Elric il y a quelques années, j'ai eu le même sentiment de clichés et de répétitions, je ne pense plus retenter le coup avec autre chose de l'auteur 🙁
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