- Auteur: Laurent Botti
- Ma note:
- Lu : janvier 2008
D’abord, la brume, tenace, envahissante, qui noie tous les repères. Ensuite la première mort. Naturelle… quoi que. Et puis ces enfants dont les jeux sont loin d’être innocents. Vous êtes à Laville-Saint-Jour,
avec ses vestiges gothiques, ses gargouilles et ses morts mystérieuses. N’oubliez pas : un jour, des choses terribles arriveront ; et ce jour-là, plus rien, jamais, ne sera comme avant. Après Pleine Brume, Fatale Lumière et La Nuit du Verseau, vendus à plus de 400 000 exemplaires, Laurent Botti livre un thriller à l’ambiance sombre et inquiétante, qui tient en haleine jusqu’aux derniers mots.
Mon avis
En tant que membre de Babélio j’ai eu l’occasion de participer à Masse Critique, organisé en partenariat avec des éditeurs. On pouvait choisir parmi plusieurs titres avant d’être tiré au sort et de recvoir le livre en question. Seule condition pour participer : poster la critique sur son blog et sur Babélio après lecture.
Alors me voilà !
Je ne connaissais pas du tout Laurent Botti, et les autres livres ne m’inspiraient pas, c’est donc le thème de celui-ci qui m’a attirée. Et…que de joie ! On plonge dès les premières pages dans un monde digne de Stephen King, d’ailleurs l’auteur ne cache pas ses références. Certes, les grands thèmes du genre et les clichés (enfance perturbée, ville maudite etc) ne nous sont pas épargnés, mais tout est si bien maîtrisé !
D’un côté nous avons le commissaire Bertegui, heureux père et mari récemment installé à Laville-Saint-Jour, étrange ville de bourgeois prospères, et de l’autre des personnages aux prises avec de curieux et inquiétants événements. Chacun subit et évolue de son côté, l’enquête de Bertegui ne rejoignant le destin des autres personnages que très tardivement. Tout s’imbrique peu à peu, l’intrigue suit un rythme soutenu malgré quelques passages que j’ai trouvés un peu longs vers le milieu du livre. Le personnage de Bertegui n’est pas le plus intéressant, ni le principal, il apparait comme secondaire, même si par la suite sa présence prend tout son sens. On le sent un brin obtus, peu apte à résoudre l’affaire tout seul, il patauge dans une mare de surnaturel qui le dépasse. Mais finalement l’ensemble tient la route, même si on pense souvent entre autres à Harry Potter (références avouées dans le livre) et le final, me semble-t-il, appelle une suite. En tous cas j’espère que Laurent Botti en prévoit une, avec une fin pareille, le contraire serait juste scandaleux !
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cela se passe désormais sur Ma Grosse PàL.