Depuis 2006, j’ai l’occasion de lire des servies de presse, souvent proposés, parfois demandés, ou même reçus sans demande ni proposition. Avec le temps je suis devenue encore plus sélective, et je refuse plus souvent que je n’accepte des SP. Si le livre ne me tente pas, je refuse, s’il correspond à mes goûts et que je suis sûre d’avoir envie de le lire, j’accepte. Si je reçois dans avoir rien demandé ni accepté, je lis, ou pas, ça dépendra là aussi de mes goûts et de mes envies du moment.

Pas plus compliqué. Il ne me viendrait pas à l’idée d’accepter un roman d’un genre que je sais détester à la base sous prétexte qu’il se vend bien et que tout le monde en parle. Ou que ça flatte mon ego de blogueuse. Ou juste parce qu’il est gratuit. Ou que j’ai besoin de caler un meuble. Et pourtant c’est pratique.

J’ai eu de sacrées surprises, dans un sens comme dans l’autre. Dans le cas des déceptions, je ne me gêne pas pour le dire et expliquer pourquoi, car je partage mon opinion avec moi-même.

Je ne considère pas le SP comme un cadeau devant lequel on doit se prosterner, ni comme un paiement ou une contrepartie, un SP c’est un outil, une matière première. En tant que lecteur, on communique dessus, gratuitement. Le livre (l’outil, donc) est gratuit, certes, mais la chronique aussi. Machin veut qu’on parle de son livre, il nous l’envoie gratuitement, on en parle gratuitement. Je ne vois pas où se situe le cadeau là-dedans.

Grâce aux SP, j’ai fait des découvertes, j’ai eu des coups de cœur, des révélations, et j’ai même été déçue par des auteurs chouchous.

On pourrait parler et débattre des heures sur le sujet, mais là, c’était pour faire un truc visuel avec plein de couleurs et quelques chiffres. Le chiffres, les bilans, il paraît que c’est de saison.

Pour les curieux et les amoureux des listes, celle des SP lus depuis 2006 est ici.

Un petit bilan visuel 2006-2015

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