• Auteur :  Jeffrey Archer
• Chroniques des Clifton #2
• Lu : janvier 2014
• Ma note :       

Par l’un des plus grands conteurs de tous les temps, l’histoire de deux familles rattrapées par leur passé et par les fautes des pères…
New York, 1939. Dès son arrivée sur le sol américain, l’homme repêché en mer sous le nom de Tom Bradshaw est arrêté pour homicide. S’il veut prouver son innocence, il n’a qu’une option : révéler sa véritable identité. Ce qu’il s’est juré de ne jamais faire, pour protéger celle qu’il aime.
Mais la jeune femme arrive d’Angleterre, ou elle a laissé leur fils, bien décidée à retrouver celui qu’elle devait épouser. Elle a toujours refusé de croire à sa mort. Et sa seule preuve est une lettre de lui, restée cachetée sur une cheminée pendant plus d’un an…
Des prisons de la côte Est aux champs de bataille d’Afrique du Nord en passant par les docks de Bristol, une saga flamboyante portée par des personnages inoubliables.

 Mon avis

La suite des aventures d’Harry Clifton est tout aussi virevoltante que sa prime jeunesse. On ne nous épargne pas quelques facilités, certains enchaînements se font, à mon sens, un peu vite, et l’astuce des changements de points de vue ne suffit pas à justifier cette rapidité. Quelques grosses ficelles, des surprises prévisibles, mais paradoxalement, l’auteur parvient à maintenir le suspens sur les grands axes et si l’on devine le « quoi », on reste curieux quant au « comment ». On pourrait qualifier l’intrigue de suspens cousu de fil blanc, c’est très bizarre, mais pour moi la sauce fonctionne malgré tout, car l’intérêt du lecteur reste entretenu, on a hâte d’avoir confirmation de ce que l’on a deviné, et hâte de savoir ce qui reste inconnu. Le final est un bon gros cliffhanger, dont l’issu déterminera le destin d’Harry et la suite de la saga. Toujours aussi efficace et prenant malgré les maladresses, si Archer n’est pas un auteur de la trempe de Louise Erdrich ou Oates (je le répète, car vraiment, ce n’est pas le même monde hein !), il reste un excellent conteur.

• Seul l’avenir le dira
• Le sentier de la gloire