- Auteur : Julianna Baggott
- Ma note :
- Lu : août 2012
Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la milice vous enlève pour entrainer les plus forts… ou achever les plus faibles. Pressia n’a plus le choix, elle doit se préparer à fuir.
Au loin brille le dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la population, les Purs, s’est réfugiée avant la catastrophe. Partridge n’a qu’une idée en tête : sortir.
Mais comment survivre dans ce monde post-apocalyptique où tout est presque mort ?
Mon avis
Il y a quelques semaines on m’a proposé de lire ce roman de Julianna Baggott et qui est présenté comme un phénomène. Les droits cinématographiques ont déjà été acquis avant sa parution et tous les ingrédients de la réussite semblent être rassemblés. Ajoutons surtout que le thème post-apocalyptique avait tout pour m’attirer et nous voilà avec une nouvelle trilogie dans la wishlist.
Eh oui, car Pure tient ses promesses. Je vous le dis tout de suite, il n’égale pas pour moi The passage, mais tient bien la route, avec un petit côté noir et glauque pas inintéressant. Donc, nous sommes dans une dystopie, des Détonations ont détruits l’Humanité et une minorité s’est réfugiée dans le Dôme. Les survivants parmi les « malheureux » n’ayant pu se sauver à temps ont subi de terribles transformations dues aux Détonations. Il en résulte des créatures de toute sorte, des mélanges étranges où des humains ont fusionné avec des animaux, des plantes, des objets, voire avec la terre ou les ruines pour les moins « chanceux ». Hors du Dôme, ce n’est que désolation, atmosphère de cendres, et population d’êtres cauchemardesques. Pressia Belze est une adolescente dont une main a fusionné avec sa poupée, et qui a survécu avec son grand-père, ancien coiffeur. À 16 ans la jeune fille se prépare à échapper à l’emprise de l’ORS, qui « recrute » et « forme » les adolescents ayant atteint l’âge requis.
Dans le Dôme, le jeune Partridge, fils d’un haut placé, commence à douter de l’histoire officielle et décide de quitter le Dôme pour retrouver sa mère, qu’il croit encore en vie.
Après une mise en place déjà passionnante, on entre dans le vif du sujet et l’action démarre, pour ne plus s’arrêter. Pressia et Partridge évoluent dans un univers hostile et plein de dangers, les créatures, fusionnés, et mutants de toute sorte sont franchement glauques et cela promet des heures de bonheur aux créateurs et techniciens qui auront la charge des effets spéciaux de l’adaptation cinématographique. On comprend alors que les droits aient pu être vendus AVANT même la parution du livre ! Bonne tranche de rigolade en perspective, Julianna Baggott a laissé aller son imagination débridée et s’en donne à cœur joie. Roman visuel donc, qui gagnera sans aucun doute à être transposé sur grand écran. Globalement, l’auteur nous propose un monde post-apo assez classique (on ne peut pas non plus réinventer la roue, hein !), mais avec une intrigue assez complexe et biscornue pour entretenir la curiosité du lecteur. La noirceur et la violence sont omniprésentes, les descriptions des fusionnés sont percutantes et ajoutent au caractère tragique et humain des situations. Avec ce premier volume nous avons clairement une introduction à ce qui promet d’être une bien belle trilogie, les personnages sont mis en place, les liens entre eux sont établis, des amitiés se sont formées, des certitudes se sont forgées, et des adolescents sont devenus adultes. Pure sera disponible en octobre chez JaiLu, et la seconde partie Fuse, est prévue en février 2013 aux USA. Autant dire que je risque de ne pas attendre sa traduction.
2 remarques pertinentes pour “Pure”
tentatrice va! 🙂
merci 😀
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