Depuis sa création en 2005 le rythme du blog est 1 livre = 1 billet.
Néanmoins il m’arrive de manquer de temps et j’ai opté pour le principe du bilan inspiré par Acr0 Livrement.
Vous ne trouverez donc ici que mes impressions de lecture jetées en vrac, le plus souvent à froid. Le rythme des publications de ce pense-bête est aussi irrégulier qu’aléatoire.
J’avais convenu d’un commun accord avec mon moi-même de faire un billet par lecture, et d’éviter de faire des feuilles de route. La dernière date d’ailleurs d’octobre 2014. Las ! Mes lectures récentes ne me donnent en rien envie d’y passer plus de temps que nécessaire, et pour cause, il s’agit de trois abandons successifs, dont deux services de presse.
Un gros fail pour le mois de février donc ! Heureusement que Sandrine Collette était là pour rattraper le coup.
Telluria
- Auteur : Vladimir Sorokine
- Ma note :
- Lu : février 2017
Alors voilà, j’avais très envie de découvrir Sorokine, j’ai donc attaqué la lecture de Telluria avec enthousiasme et sans a priori aucun. Mais très vite, j’ai compris. Ou plutôt non, justement, je n’ai pas compris. L’idée que le récit soit une suite de courtes histoires, constituant un ensemble décrivant un univers très particulier et un poil fantasmagorique ne me rebutait pas, mais à la lecture de la chose, on s’aperçoit rapidement qu’on a mis le pieds dans un truc délirant. Et en matière de délire, ce n’est pas compliqué, on adhère, ou pas. En ce qui me concerne, je n’ai absolument rien compris de ce que j’ai lu. Je ne suis pas allée très loin dans le récit, certes, mais prises individuellement, les histoires que j’ai lues m’ont paru n’avoir aucun sens, aucun but. Je veux bien croire que c’est l’ensemble qui forme le tout, mais ai-je la patience et l’envie de me farcir le reste ? Que nenni ! J’ai pu voir ici et là des critiques dithyrambiques sur ce livre, il est possible que je manque de repères et de références pour appréhender Sorokine, que je n’avais jamais lu auparavant.
Nous
- Auteur : Evgueni Zamiatine
- Ma note :
- Lu : février 2017
Là aussi, ce titre me faisait de l’œil, quand je l’ai reçu par surprise je me suis donc dit que cela tombait bien. Le récit du narrateur, sous forme de journal, m’a paru intéressant, décrivant une société uniformisée à l’extrême, régulée au millimètre près, entièrement régie par les mathématiques, dépourvue d’originalité et où l’individu en tant qu’être unique n’existe quasiment plus. Bref, une joyeuseté dans laquelle j’ai mis les pieds avec entrain. Mais là aussi, au bout d’un moment, le style de narration m’a vite fatiguée, le désordre mental du personnage transpire de ses notes, alors qu’il est supposé à ce stade être encore un peu formaté, avant de se rebeller. La préface le disait bien, néanmoins, la chose n’a rien de subtil, et c’est même plutôt pénible. La préface dit d’ailleurs beaucoup de choses, fort intéressantes, concernant le contexte qui a entouré l’histoire du livre et de son écriture. Elle dit aussi des choses moins intéressantes, voire carrément crétines, comme le déroulement de l’intrigue et son dénouement. Je ne sais pas comment un éditeur peut valider ce genre de préface, à moins de ne pas l’avoir lue. Sachant donc comment cela se termine, l’écriture me rebutant quelque peu, la décision de l’abandon allait de soi.
Le dernier homme
- Auteur : Margaret Atwood
- Ma note :
- Lu : février 2017
Alors là, je ne sais pas quoi dire. Ce livre a tout pour me plaire à la base, J’avais déjà beaucoup aimé La Servante écarlate, et j’avais celui-ci dans ma PAL depuis longtemps. Pour une raison que je ne saurais expliquer, ça ne prend pas avec moi. L’ennui m’a saisie assez vite, sans que je puisse vraiment dire ce qui me dérange. À un tiers du livre, je n’ai toujours pas la moindre curiosité pour ce qu’il va se passer. Le destin des personnages m’indiffère, je ne les trouve ni attachants, ni intéressants, le récit est dilué dans des flashbacks ennuyeux. Je n’ai pas la patience d’attendre que tout se mette en place. Question d’humeur peut-être, de moment, quoiqu’il en soit j’ai la très nette impression de passer à côté de quelque chose. Je n’exclus pas de m’y remettre peut-être un jour.
4 remarques pertinentes pour “Feuille de route #18”
Mouarf ! Je n’avais déjà a priori pas envie de découvrir Telluria, tu viens d’achever la seule once d’espoir qu’il pouvait me rester (huhu). Surtout que l’argument du style de narration que tu notes pour celui-ci et Nous sont justement des éléments qui me feraient fuir.
Complétement d’accord Même ressenti de lecture (en VO) Je ne suis pas allé plus loin que le 1er tome malgré les commentaires dithyrambiques qui ont fleuri un peu partout et pourtant je suis plutôt fan de récit post apocalyptique ! Dans le genre, j’avais plus apprécié malgré qu’il soit très « daté » le livre de Kate Wilhelm « where late the sweet birds song »
J’en suis à me demander si le russe est traduisible, ou si c’est l’excès de vodka qui a quelque chose à voir là-dedans ! 😀 Dans un autre genre, pas du tout comparable, la traduction pourtant renommée des Frères Karamazov était insupportable, mais réputée la plus fidèle…Donc bon…
Dans le genre post-apo il y en a pour tous les goûts, heureusement ! ça nous laisse du choix ! 🙂
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