• Auteur : Stephen King
• Trilogie Bill Hodges #3
• Ma note :       
• Lu : mars 2017

Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau.

Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…

Mon avis

Suite et fin de la trilogie Bill Hodges, dans laquelle on revient sur le cas de l’inquiétant Brady Hartsfield. Ce dernier nous avait laissés dans l’expectative, avec un comportement des plus étrange et surprenant, et avec cet ultime volume, on constate que le tueur n’a pas dit son dernier mot. Bill Hodges et son acolyte Holly Gibney, désormais à la tête de leur petite agence de détectives, replongent donc dans l’affaire de Mr Mercedes, alors que ce dernier, toujours à l’état de légume, fait à nouveau parler de lui.

Lorsque Pete, l’ancien co-équipier de Bill fait appel à lui sur une affaire de meurtre-suicide d’apparence tristement banale, Bill et Holly ne tardent pas à voir des indices troublants. Décidés dans un premier à faire bande à part, le duo poursuit son investigation et va de découvertes en découvertes, qui vont à l’encontre de la raison et du bon sens. Le thème du suicide est ici abordé (ceux qui se souviennent de Mr Mercedes ne seront pas étonnés) à la manière d’un ressort scénaristique mais j’ai eu un frisson de déception en lisant certains propos dans la bouche d’un personnage, propos qui s’avèrent être l’opinion de l’auteur sur la chose. Si celui-ci admet la gravité d’un tel acte il minimise clairement l’état d’une personne dépressive à tendance suicidaire, à croire qu’il s’agit d’une question d’humeur, et non d’une véritable maladie aux conséquences potentiellement fatales. Bref, assez déçue de voir un tel point de vue, même si King prend soin de communiquer un numéro d’aide à appeler en cas de besoin, il n’en reste pas moins que sa condescendance vis à vis des suicidaires/suicidés m’a sidérée.

Avec de dernier volet, King achève une trilogie plus que réussie qui tient en haleine, et met en scène des personnages attachants que l’on prend plaisir à revoir une dernière fois.

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