• Auteur : Anne Perry
• Ma note :       
• Lu : décembre 2012

Deux femmes sont retrouvées mortes dans l’atelier d’un peintre londonien. L’une d’elles, Elissa Beck, était une joueuse invétérée, accablée de dettes au point d’avoir ruiné son mari. Ce dernier est immédiatement soupçonné…
Afin d’y voir plus clair dans cette affaire un peu trop simple à son goût et qui le touche de près, Monk va devoir s’allier, bien malgré lui, avec son meilleur ennemi, le commissaire Runcorn. L’enquête le mènera jusqu’à Vienne, sur les traces du passé trouble des Beck, héros du soulèvement contre la tyrannie des Habsbourg qui secoua l’Autriche en 1848.

 Mon avis

Allez, un petit Monk et ça repart ! Ce qu’il y a de bien avec Anne Perry et William Monk c’est que lorsqu’on commence un nouveau volume, c’est un peu gagné d’avance, la déception est plus qu’improbable. Et après une fulgurance comme L’appât je ne voulais pas prendre de risques.

Nous retrouvons donc Monk et ses acolytes pour un douzième volume digne des précédents. Si tous les personnages récurrents sont présents, notons toutefois l’absence de Rathbone. Comme toujours, les relations entre les principaux protagonistes et la grande Histoire servent de toiles de fond à l’intrigue principale. Monk et Runcorn, que tout oppose mais qui partagent un passé commun encore obscur aux yeux (et à la mémoire !), de Monk, vont devoir avancer ensemble dans une enquête sur un double meurtre on ne peut plus troublant. On sait à ce stade que Monk et Runcorn furent amis dans leur jeunesse, peut-on espérer un rapprochement amical, une trêve, voire une cuite et une tape sur la fesse en guise de bonsoir ? Bref, on peut dire que ça avance et que les multiples fils rouges qui parsèment les différences intrigues se déroulent lentement mais sûrement. En l’occurrence le destin de nos héros sera lié de près au meurtre de l’épouse de Kristian Beck. L’occasion d’en apprendre plus sur ce personne désormais connu du lecteur, et sur son passé en Autriche. Un très bon Monk, peut-être pas aussi retors que d’habitude mais néanmoins très réussi.

• L’appât
• La tour Folkstrom