- Auteur : Anne Perry
- Série : William Monk #21
- Ma note :
- Lu : janvier 2017
L’infirmière Hester Monk et son mari William, commandant de la police fluviale, livrent une bataille désespérée contre deux scientifiques qui, au nom de la médecine, se sont tournés vers le crime.
Magnus Rand, un médecin rusé, et son frère Hamilton, un chimiste de génie, sont prêts à tout pour remédier à la fatale maladie du « sang blanc ». Mais dans une annexe de l’hôpital de Greenwich où exercent les frères Rand, l’infirmière Hester Monk découvre avec horreur que des enfants sont détenus à des fins expérimentales. Les frères Rand sont trop près de leur but pour permettre à quiconque de révéler leurs expériences et Hester est enlevée avant d’avoir pu les dénoncer. William Monk et ses fidèles amis – l’avocat Oliver Rathbone et l’ancien tenancier de bordel Squeaky Robinson – se lancent dans une course éperdue à la recherche d’Hester, sachant que le temps leur est compté.
Mon avis
KEWA ? Seulement 3 étoiles pour un Monk ? Il m’aura fallu atteindre le 21e volume de la série pour percevoir un petit coup de mou dans l’œuvre d’Anne Perry. Un tout petit. Comme toujours, l’auteur nous régale avec des personnages désormais connus mais toujours aussi attachants, avec William Monk perpétuellement en quête de son passé, son épouse Hester, femme de caractère qui détonne dans ce siècle victorien, et une multitude de personnages secondaires mais tout aussi indispensables. Fidèle à son habitude, elle construit son intrigue autour d’un thème très actuel, et nous plonge dans l’expérimentation médicale à échelle artisanale, à une époque où la médecine et la recherche avaient encore tant à découvrir. Le sujet ainsi traité pose des questions d’éthique, de morale et de justice, et on n’échappe pas à au traditionnel procès. Malgré tous ces bons ingrédients et la maîtrise d’Anne Perry, il m’a manqué un je ne sais quoi dans l’intrigue. Un soupçon de complexité fait défaut au roman, ça manque de suspens et de révélations. Le retournement final est un poil tiré par les cheveux, sans véritable explication, et si d’une manière générale je trouve les fins de la plupart des épisodes un peu abrupts, c’est encore plus vrai avec celui-ci qui donne carrément l’impression d’être bâclé. Le procès lui-même m’a paru plus rapide voire carrément expéditif, comparé à ceux auxquels l’auteur nous a habitués.
Ce 21e volume reste une lecture agréable et réconfortante, à défaut d’être réellement palpitante. Retrouver tous ces personnages est un plaisir sans cesse renouvelé malgré tout.
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