Samedi 10 octobre 2015, je suis sortie de mon trou. Mon second salon à Toulouse, tout pareil qu’en 2012, dans le même état semi-comateux mais avec encore moins de photos. Il faut se faire une raison, 5 heures de sommeil suivis de 2h d’autoroute favorisent l’engourdissement de mon cerveau. J’étais donc à la merci de ma fidèle et pimpante licorne pailletée, Acr0 Livrement, toujours partante pour affronter des salons pas fréquentables (de polars, je le rappelle !). Saluons ici son sens du dévouement, qui n’a d’égal que l’éclat de ses paillettes.
Le lieu du salon est toujours aussi glauque et le choix commercialement incompréhensible. Mais bon, comme l’a remarqué Acr0, on est dans l’ambiance, c’est déjà ça. Mais quand même, que c’est moche ! Nous sommes donc dans le fin fond du fond de Toulouse, au terminus du métro Ligne A. Brrrrr, ça fait froid dans le dos.
Au programme de ma wishlist de groupie, José Carlos Somoza, Victor del Arbol, R.J. Ellory et l’autochtone Sire Cédric. Affaires conclues en 1h20. Nous n’étions pas là pour rigoler. Dès le matin, la foule commençait déjà à se densifier sournoisement, une bonne raison pour ne pas faire durer la visite plus que de raison. Nous avons largement eu le temps de papoter avec les auteurs, tous plus charmants les uns que les autres et agréablement accessibles, sauf un, à l’attitude un peu plus impersonnelle bien que courtoise. Mais bon, c’est la star internationale, que voulez-vous…:) Le temps également de poser béatement avec un sourire crispé devant l’œil avisé d’Acr0. Vous comprendrez pourquoi je déteste prendre la pose ! Rien ne vaut la spontanéité d’un bon vieil (auto)portrait à bout de bras.
Avec toutes ces émotions, un début de migraine désamorcée dans l’heure et une foule de plus en plus présente, j’ai omis le selfie gothique et le portrait de Victor. Honte sur moi, désespoir dans mon cœur. Néanmoins, tout boucler avant midi nous a laissé du temps pour déambuler et papoter dans les rues de Toulouse, car c’était aussi un peu le but de mon expédition, tout de même.
Pour reprendre des forces avant de se lancer à la conquête des librairies, une petite pause chez Patty’s conclue par mon tout premier banoffee pie. Merci à Acr0 de m’avoir accompagnée dans cette expérience sensorielle d’un genre nouveau. Une nouvelle adepte est née.
Repues, il était temps d’attaquer le vif du sujet avec un pèlerinage livresque dans les règles. Émotions là encore, car à Perpignan les librairies se comptent sur les doigts de la main de Mickey, si l’on compte la librairie catalane et les deux librairies spécialisée BD et mangas. Oui, c’est triste. Pleurons ensemble. Acr0 et moi avons été fortes, et nos butins respectifs ne comportaient pas de livres (les livres à dédicacer ne comptant pas !) mais quelques jolies petites choses.
L’heure de retrouver Greta arriva et nous nous réfugiâmes au Bol bu, petit salon de thé tout joli pour achever en beauté nos pérégrinations, avant mon départ pour 2h de route. Toutes les bonnes choses ont une fin !
2 remarques pertinentes pour “Polars du Sud #7 – 2015”
Super compte-rendu. Un poney fringant une licorne pailletée ne peuvent que bien s’entendre 😉 Je trouve le selfie, une action moche. Mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour te faire plaisir (une fois encore, hinhin). Tes papilles connaissent enfin la saveur du banoffee pie… tu peux mourir en paix. (au passage, haut de forme, lunette de soleil et moustache lustrée me vont à ravir). Les cartes hiboux sont vraiment belles.
« L’autoportrait à bout de bras », que je pratique depuis bien avant la mode du « selfie-duck-face-nénés-à-l’air » a l’avantage précieux d’être pris sur le vif sans possibilité de pose ou d’attente ou de crampe des zygomatiques. La différence fondamentale entre « l’autoportrait à bout de bras » et la pose est là. En résumé, quand c’est moi qui prend la photo, au moins je sais où me mettre 😀
Ma licorne étincelante, TOUT te va ! 😀 Il va falloir trouver un bout de mur encore libre pour la carte avec les hiboux 😛
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