- Auteurs : Greg Egan
- Ma note :
- Lu : juillet 2019
D’abord il y a les enchairés, ceux qui s’approchent le plus, sans doute, de ce que fut homo sapiens. Vivant au cœur des jungles terriennes et des océans, leur corps de chair et d’os est mortel, mais leur génome modifié leur assure une longévité exceptionnelle. Sur la Lune et divers astéroïdes sont les gleisners, créatures composites, androïdes potentiellement immortelles. Enfin, dans les entrailles chromées de superordinateurs au potentiel de calcul inimaginable, vivent les citoyens des polis, personnalités numérisées, libérées de toute contrainte charnelle, entre les murs intangibles de cités sans limites… Nous sommes à la fin du XXXe siècle, et l’humanité est tripartite. C’est le temps des prodiges, le temps de tous les possibles. Jusqu’à ce qu’un déluge de rayons gamma, reliquat d’une lointaine catastrophe stellaire, menace de stériliser la Terre. Sonne alors l’heure du grand départ. La Diaspora. Mais pour où ? Et comment ? Et voilà que tout à coup le temps presse…
Brève de lecture
Diaspora est un roman au propos puissant et plein de sense of monder. Beaucoup.
En théorie, il rassemble tous les ingrédients pour satisfaire la lectrice que je suis. Mais la mise en pratique dépasse largement mes capacités cognitives.
Contrairement à ce que j’ai pu lui ici ou là, l’auteur ne m’a pas donné l’impression de faire le moindre effort pour rendre son propos accessible et compréhensible.
Il nous abreuve d’infos et de concepts pas forcément limpides e sans prendre le temps de les clarifier.
Les personnages manquent cruellement d’humanité (pas étonnant vu leur nature, certes !) Le récit est froid, glacial, trop technique, il est constitué pour la plus grande partie d’un charabia scientifique trop hermétique pour un lecteur lambda.
Alors non, je ne suis malgré tout pas insensible à l’inventivité de l’auteur, j’en reste même pétrifiée d’admiration. Mais hélas, le plaisir de lecture a été inversement proportionnel à mon émerveillement.
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