• Auteurs : Victor del Árbol 
• Ma note :
• Lu : octobre 2019

De l’enfer du goulag des années 1930 à la Barcelone affairiste comtemporaine, c’est la transmission du venin en héritage pour les enfants des héros. L’occasion enfin pour un fils incompris de casser la statue du Commandeur, de connaître l’homme pour pouvoir aimer le père.

Mon avis

Avec Toutes les vagues de l’océan la plume de Victor del Árbol m’enchante une nouvelle fois.
Ses histoires étalées sur des décennies constituent un monde à part entière. Avec ses personnages et ses intrigues complexes, la problématique du Bien et du Mal, de la filiation, de l’héritage moral, rien n’est blanc ou noir.
Les agissements des protagonistes et leur motivation ne vont pas forcément de soi.
Tout au long de l’histoire les liens entre les personnages a priori étrangers les uns aux autres commencent à éclaircir. Roman chorale et roman puzzle, comme toujours chez l’auteur.

L’auteur maîtrise à la perfection tous les rouages d’une bonne intrigue, ainsi que la constuction de personnages attachants. L’histoire familiale se déroule au milieu de la grande Histoire, avec ses tragédies, et constitue un récit multiple, tentaculaire, qui met en scène plusieurs générations, plusieurs lieux, plusieurs guerres. Le dépaysement est total, le contraste marqué, avec toujours en toile de fond la noirceur insondable de l’être humain. Toutes les vagues de l’océan illustre encore une fois l’étendue du talent de Victor del Árbol.

Notons que l’auteur s’apprête à sortir son prochain roman en février 2020, Le poids des morts, toujours chez Actes Sud. Je compte bien me rendre à la rencontre prévue à cette occasion à la Librairie Torcatis fin janvier !

• Soif
• Bilan de feignasse – 2019