- Auteur: Mireille Calmel
- Lu : avril 2007
- Ma note :
À force de potions et de mixtures, Loanna de Grimwald a réussi à empêcher qu’Aliénor ne donne un héritier à Louis Le jeune. Mais l’absence de descendant et les frasques amoureuses de la reine de France n’y font rien. Béatrice de Campan et Étienne de Blois ne parviennent pas à chasser Aliénor du trône. Bien que déchiré, le couple royal ne se sépare pas.
Louis VII, roi pieux, refuse de répudier celle que les liens sacrés du mariage lui ont donnée pour épouse. Le monarque a pris le commandement d’une armée de chevaliers qui, sous la bénédiction du pape Eugène III, part en Terre sainte pour délivrer le tombeau du Christ.
Pour Loanna, cette croisade est la dernière chance de réunir un jour la duchesse d’Aquitaine et le duc de Normandie. À la cour de France, certains commencent à percer son secret. Il faut faire vite. Louis VII ne doit pas revenir vivant de cette expédition.
Mon avis
Avant d’attaquer ce roman je me demandais quel pouvait être l’intérêt de mettre un zeste de fantasy dans un roman historique. Après lecture, je n’ai toujours pas de réponse, je cherche encore. Amours contrariées, sacrifices, passions et raisons d’état, tout les ingrédients sont réunis pour faire frémir la femelle de base. Et oui, ceci est un livre écrit par une femme et pour les femmes. L’histoire à l’eau de rose est teintée d’Histoire pour faire un peu sérieux, tout de même. Beaucoup de clichés, des brouettes même, pas mal de bons sentiments aussi, les mésaventures chronométrées et calibrées des différents personnages principaux sont sans surprises, on nage dans le déjà-vu. Pourtant soyons objectif, c’est assez bien raconté, on reste quand même curieux quant à la manière dont l’auteur va se débrouiller, espérant un rebondissement inattendu. Mais non…
Pourquoi l’élément « fantasy » ? Aucune idée, cela n’apporte rien à l’intrigue, sauf un chouia de ridicule. L’ensemble est assez insipide, mais fidèle à l’idée que je m’en faisais (tout en espérant me tromper) : un roman pour bonne femme esseulée.
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