- Auteur : Peter Straub
- Ma note : abandon à 27%
- Lu : décembre 2015
Dans les années soixante, un gourou au charisme sulfureux invite ses jeunes disciples à pratiquer un rituel secret, une sorte de messe noire dans un champ isolé près de leur campus. La situation dérape très vite et il ne reste de cette nuit qu’un cadavre démembré, ainsi que le traumatisme profond partagé par les survivants. De nombreuses années plus tard, l’horreur hante encore ce groupe d’amis autrefois inséparables… qui vont bientôt se confronter de nouveau à l’épineuse question de la nature même du mal.
Mon avis
J’avais raté l’info de la sortie d’un nouveau Peter Straub, je me suis donc jetée dessus lorsqu’elle a fini par m’arriver aux oreilles. Malheureusement, il se passe un truc pas net avec ce roman. Dès le départ la narration est confuse, quelques pages suffisent pour s’en rendre compte, et cela ne va qu’en empirant. La traduction est également assez pénible, accentuant l’impression de fouillis, soit elle respecte le style de l’auteur et dans ce cas on peut dire que Straub devrait prendre sa retraite ou arrêter la fumette, soit elle est juste ratée. Ou les deux. Car pas mal de lecteurs anglophones ressentent aussi cette confusion générale et je ne peux qu’aller dans leur sens. Les personnages sont à peine ébauchés, car on passe souvent d’un sujet à un autre, l’auteur ne prend pas le temps de développer, on dirait qu’il sort tout ce qu’il a en tête sans la moindre réflexion, le résultat est confus et manque de cohérence, difficile dans de telles conditions de s’intéresser aux personnages ou à l’intrigue, malgré un idée de départ vraiment alléchante. Certains lecteurs voient dans ce roman l’ultime chef-d’œuvre de Straub, et le sommet de son talent. Si c’est votre cas, merci de m’éclairer car la chose a totalement échappé à ma compréhension.
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