- Auteur : Fred Vargas
- Ma note :
- Lu : avril 2006
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti ou menace ?
A l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu Crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à message. Un amuseur? Un cinglé? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fait gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »
Mon avis
Fred Vargas est archéologue de métier, spécialisée dans le Moyen-âge. Ce qui explique peut-être une certaine rigueur dans le récit, une précision, un soucis du détail qui nous plongent d’emblée dans son histoire. C’est le premier roman que je lis d’elle, et certainement pas le dernier. Dès les premières pages j’ai accroché au style sec, clair et concis, aux dialogues tout aussi précis, plein d’humour et parfois surréalistes. Les personnages sont vite attachants, l’histoire se met en place habilement, peu à peu, et le dénouement nous réserve quelques surprises. Excellent donc, une découverte qui donne envie de lire ses autres livres.
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