- Auteur : Robert Charles Wilson
- Lu : mars 2013
- Ma note :
Menacée par un Soleil qui se transformera bientôt en nova, la Terre vit ses dernières années. Pour la plupart, les hommes ont franchi l’arc des Hypothétiques et se sont installés sur le Nouveau Monde, Equatoria ; notamment dans sa capitale, Port Magellan. C’est à partir de cette agglomération tentaculaire, hétérogène telle l’humanité, que Lise Adams cherche son père, un scientifique qui a disparu depuis bien longtemps et avait peut-être découvert quelque chose sur l’énigme que représentent les Hypothétiques. Alors que Lise tient enfin une piste sérieuse, grâce à son ancien amant Turk Findley, d’étranges cendres se mettent à tomber sur le Nouveau Monde. Et si celui-ci, tout comme la Terre, était condamné à brève échéance ?
Avec Axis, Robert Charles Wilson continue l’immense aventure cosmique et humaine des Spin et prouve une fois de plus l’ampleur de son talent.
Mon avis
Wilson fait désormais partie de mes auteurs que j’aime d’amour et s’il arrive que certains romans soient un chouïa moins bien que d’autres, ou plus enthousiasmants pour X raisons, globalement, c’est un auteur qui décoiffe. Je l’ai découvert en 2007 avec Spin, la première partie de cette trilogie. Ce fut un coup de cœur immédiat. Avec Axis l’action reprend sur Equatoria, continent cosmopolite du Nouveau Monde, à des années-lumière de la Terre. Nous retrouvons certains personnages de Spin, mais l’intrigue est nouvelle. Une jeune femme dont le père à disparu quelques années plus tôt part sur sa trace et se met du même coup hors-la-loi en enquêtant sur les Quatrièmes Âge, ces humains dont la longévité à été modifiée par la technologie martienne et qui vivent cachés. Son chemin rencontre celui de Turk, un pilote d’avion qui a quitté la Terre en traînant une encombrante culpabilité, et un garçon de 12 ans, Isaac, dont la destinée s’avèrera exceptionnelle. Je n’en dévoilerai pas plus que ça, car le récit ressemble à un thriller avec gros suspense inclus. On tremble avec les personnages et on reste hypnotisé par leur pérégrinations. Wilson fait preuve d’une créativité et d’une imagination à toute épreuve, et le final en deviendrait presque bouleversant. Une suite efficace de Spin, peut-être un peu moins exaltante, car on a l’impression de lire une transition entre Spin et Vortex, la dernière partie.
Bonus : Il n’y a pas si longtemps, Robert Charles Wilson est passé par le blog !
Une remarque pertinente pour “Axis”
Bonsoir
Merci pour ta critique
J’ai adoré spin et tes critiques me donnent envies de continuer la série.
Spin est exceptionnellement bon et comme son principal ingrédient (le destin de la Terre et de 3 amis étroitement liés) se termine avec spin… J’hésitais à me lancer !
Je les ajoute à ma PAL
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