- Auteur : Stephen King
- Trilogie Bill Hodges #2
- Ma note :
- Lu : avril 2016
En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes.
Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
Mon avis
On retrouve ici les personnages de Mr Mercedes dans une nouvelle intrigue rondement menée. S’ils n’interviennent dans le récit que tardivement, c’est pour mieux mettre en place les premières pièces du puzzle mettant en scène Morris Bellamay le tueur fanatique, et Peter Saubers le découvreur de trésor, dont les destins vont finir par se croiser presque quarante ans après les faits. Un suspens délectable, habilement géré, des personnages attachants pour certains, délicieusement antipathiques pour d’autres, et une montée en puissance on ne peut plus efficace.
Je suis plutôt bonne cliente de King, même si la traduction laisse parfois à désirer avec son lot de bizarreries et d’incongruités. J’essaie alors de ne pas trop me focaliser dessus et de me laisser porter par l’histoire. En filigrane King nous balance quelques rappels du précédent volume, car l’on retrouve le vilain tueur à la Mercedes en guest star, assez succinctement, certes, mais cela suffit à titiller la curiosité et laisse entendre qu’une suite est prévue. Le contraire serait du pur sadisme !
Donc, en gros, sans m’étendre sur le sujet, Carnets noirs est fidèle à mes attentes, même si pas à la hauteur de Misery, auquel on pourrait le comparer concernant le thème du fanatisme et de la création littéraire.
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