- Auteur: David Gemmel
- Lu : janvier 2008
- Ma note:
Son nom est Druss. Garçon violent et maladroit, il vit dans un petit village de paysans situé au pied des montagnes du pays drenaï. Bûcheron hargneux le jour, époux tendre le soir, il mène une existence paisible au milieu des bois. Jusqu’au jour où une troupe de mercenaires envahit le village pour tuer tous les hommes et capturer toutes les femmes. Druss, alors dans la forêt, arrive trop tard sur les lieux du massacre. Le village est détruit, son père gît dans une mare de sang. Et Rowena, sa femme, a disparu… S’armant de Snaga, une hache ayant appartenu à son grand-père, il part à la poursuite des ravisseurs. Déterminé à retrouver son épouse, rien ne devra se mettre en travers de son chemin. Mais la route sera longue pour ce jeune homme inexpérimenté. Car sa quête le mènera jusqu’au bout du monde. Il deviendra lutteur et mercenaire, il fera tomber des royaumes, il en élèvera d’autres, il combattra bêtes, hommes et démons. Car il est Druss, et voici sa légende…
Mon avis
Mouais…Je suis partie dans la lecture de ce livre vraiment pleine d’entrain. Espérant moults péripéries échevelées, personnages fouillés, et intrigue palpitante. Finalement, ça ne sort pas du shéma de base : un héros part à la recherche de sa bien-aimée, enlevée et vendue comme esclave. Comble du cliché, le fameux héros est une brute épaisse, un sanguin qu’il ne fait pas bon titiller, rendue tout de même presque sympathique par son amour inconditionnel pour sa femme. Sympathique ou pathétique, j’hésite, car son amour sans faille frise la fixation. Autre cliché, la hâche ensorcelée. Pas mal ça aussi, dommage que ça ne soit pas plus approfondi, mieux traité, ça aurait pu être intéressant. L’histoire est définitivement basique, sans mystère, sans rebondissement ni surprise. Certains personnages viennent de nulle part, interviennent comme un deus ex machina et on ne les revoit plus. Les péripéties se succèdent de manière quasi-automatique. Grosses ficelles et stéréotypes à ne plus savoir où les mettre. Le Druss, légende de son état, ne brille pas par sa finesse, sa phrase préférée : « Dans tes rêves ! » revient souvent, et frise le gag récurrent. Pas beaucoup d’épaisseur le héros. J’ai eu une impression de survol, des personnages, de l’histoire, des événements…C’est mou et triste. S’agissant du premier livre de Gemmel, je ne peux qu’espérer mieux de ses romans suivants, tel que Waylander, que j’ai dans ma PAL, que j’espère un peu plus profond et captivant.
Chez les autres :
: Hydromielle
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