- Auteur : Patrick K.Dewdney
- Ma note :
- Lu : avril 2019
Adolescent sans famille, Syffe est réduit à l’esclavage, dans une époque de guerres et de grandes épidémies. Lorsque la peste s’abat sur les mines où il est prisonnier, il trouve l’occasion de prendre la fuite. Une seule idée l’obnubile, retrouver Brindille, son amour d’enfance, captive des énigmatiques Feuillus. Son périple mouvementé au travers des Primautés de Brune le conduira à se faire tour à tour instructeur, vagabond et mercenaire, tandis qu’il assiste, impuissant, aux tourments d’un pays déchiré par la guerre civile.
Brève de lecture
La peste et la vigne reprend l’action cinq ans après le premier tome. Syffe a réussi à échapper miraculeusement à une épidémie de peste qui n’a pas épargné grand-monde. D’une péripétie à l’autre, on suit toujours avec autant de plaisir l’évolution du héros, désormais parvenu à l’âge adulte.
L’auteur continue de développer son univers en élargissant les horizons de Syffe. Ce dernier découvre de nouveaux peuples, de nouvelles croyances, de nouvelles coutumes. Des nouvelles guerres aussi. La prose de Dewdney est un régal à tout point de vue. La richesse du vocabulaire et du style sert un propos déjà plein de sens et en concordance avec notre monde actuel. L’auteur nourrit son récit de thèmes tristement d’actualité, tels que la condition de la femme, les religions, destruction de la nature, conflits sociaux…Il n’hésite pas non plus à opposer foi et zététique (ici Pradekke), ce qui à mon sens est aussi rafraîchissant que nécessaire par les temps qui courent.
Vous l’aurez compris, ce deuxième tome reste un délice de lecture, et l’attente jusqu’au troisième être longue.
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