- Auteur : Robert Silverberg
- Ma note :
- Lu : avril 2019
On dit qu’il pouvait, par son chant, charmer les animaux et les arbres, sa voix fit chavirer les sirènes elles-mêmes. Mais son coeur appartenait à Eurydice, et lorsque la mort vint la lui ravir, Orphée se présenta aux portes des enfers, armé de sa seule lyre, afin de reprendre à Hadès l’âme de sa bien-aimée.
Mon avis
Le dernier chant d’Orphée, est disponible dans la collection de poche Hélios chez ActuSF.
Silverberg donne ici sa version du mythe d’Orphée, poète et prophète, lequel est le narrateur de sa propre vie. S’inspirant largement de la mythologie existante, l’auteur n’hésite pas à imaginer d’autres événements et des rencontres entre des héros déjà bien connus.
Le narrateur Orphée, s’il est également acteur de son récit semble être
prédestiné et n’a aucune échappatoire. Il le sait, et vit son destin de manière inéluctable. Un puissant sentiment de fatalité domine la novella, le libre-arbitre n’existant tout simplement pas. Ainsi nous y croisons nombre de héros et de dieux qui tous semblent victimes de leur destin au même titre que n’importe quel mortel.
Le récit assez classique du héros qui poursuit des quêtes échevelées et passe d’une aventure à l’autre, sans possibilité d’échapper à son destin.
Je n’ai pas spécialement trouvé l’expérience de lecture exaltante. Une novella plaisante à lire pour se replonger dans la mythologie mais sans réelle originalité à mon sens. La plume de Silverberg est néanmoins attrayante et je me tournerai vers ses romans de SF car Le dernier chant d’Orphée n’est sans doute pas représentatif de son œuvre.
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