- Auteur: Arturo Perez Reverte
- Lu : mai 2007
- Ma note :
Sur la toile, peinte il y a cinq siècles, un seigneur et un chevalier jouent aux échecs, observés depuis le fond par une femme en noir. Détail curieux : le peintre a exécuté ce tableau deux ans après la mort mystérieuse d’un des joueurs et tracé l’inscription » Qui a pris le cavalier ? « , également traduisible par: » Qui a tué le cavalier? »
Tout cela n’éveillerait que des passions de collectionneurs si des morts violentes ne semblaient continuer la partie en suspens sur la toile. Et c’est ainsi que l’histoire, la peinture, la logique mathématique viennent multiplier les dimensions d’une intrigue elle-même aussi vertigineuse que le jeu d’échecs…
Une œuvre d’une originalité étonnante, traduite dans de nombreux pays et couronnée en France par le Grand Prix de littérature policière 1993.
Mon avis
Je ne connais rien aux échecs. Je commence donc par le seul point noir que j’ai trouvé à ce livre. Les joueurs en raffoleront et le liront sans doute la bave aux lèvres. En ce qui me concerne, je me sens frustrée par mon inculture. À part cette désagréable impression, j’ai malgré tout dévoré le livre. L’idée est des plus originale, les personnages fouillés, passionnant, le style merveilleux, pas de doute, on entre dans l’histoire et on y reste. Je n’ai pas non plus vu venir la fin, on pense à soupçonner tout le monde même les plus improbables, et je passe toujours à côté, pourtant je lis de plus en plus de polars, de thriller etc. À chaque fois je me fais avoir, soit ma capacité d’émerveillement est aussi intacte en ce qui concerne la lecture, soit je suis une cloche :).
En y réfléchissant on s’aperçoit que le coupable ne pouvait pas être quelqu’un d’autre, mais l’histoire est si prenante, que même sans connaître les échecs ont suit avec avidité les raisonnements des protagonistes et qu’on avance à leur vitesse et guère plus vite.
Le milieu artistique dans lequel est plantée l’intrigue, comme pour Club Dumas, me séduit. Décidément cet auteur m’emballe complètement, son écriture pointue et raffinée m’enchante.
Les commentaires sont désormais fermés.
Pour la suite de mes lectures et autres déviances,
cela se passe désormais sur Okenwillow.