- Auteur : Henri Bosco
- Ma note :
- Lu : mars 2013
Ce qui attire plus que tout Pascalet, dans ce pays de Provence où il vit, c’est la rivière. Jamais encore il ne l’a vue. Souvent il en rêve, surtout lorsque le braconnier Bargabot apporte à la maison les poissons qu’il y a pêchés. Un jour, les parents de Pascalet s’absentent. Et tante Martine est bien trop occupée pour faire attention à lui. Pascalet va alors découvrir la fascinante rivière, et aussi Gatzo, un jeune garçon extraordinaire qu’il délivre des bohémiens, et avec lequel il va combler sa soif d’aventures.
Mon avis
Henri Bosco, on ne le présente plus. Je l’ai découvert il y a plus de vingt ans avec Le rameau de la nuit, étrange et fascinant roman que j’espère relire un jour. J’y suis revenue avec Sabinus et Sylvius, petits bijoux de poésie. L’enfant et la rivière est un très court récit, plein de poésie, de simplicité, de rêve et d’insouciance. La rivière exerce sur le petit Pascalet un attrait inexplicable, et lorsque l’occasion se présente pour lui de s’en approcher, il n’hésite pas et se lance à l’aventure de ce cours d’eau plein de dangers. Mais qui dit danger, dit aussi découvertes potentielles, cachées au sein d’îlots mystérieux. Durant son escapade, Pascalet va connaître la liberté, la nature sauvage, isolée de la civilisation, et l’amitié.
L’enfant est la rivière est une petite histoire sans forcément de but précis, il s’agit juste d’un épisode de la vie d’un enfant, une évocation poétique et tendre de la nature, de l’amitié, de la fraternité.
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