- Auteur: Fred Vargas
- Lu : mars 2007
- Ma note :
Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c’était une belle idée, dans l’air du temps. Mais ce n’était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un loup-garou… Lorsqu’une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
Mon avis
J’adore et je raffole du style sec et viril de Fred Vargas, un vrai régal linguistique ! Des personnages toujours hauts en couleurs, un Adamsberg fidèle à lui-même, une intrigue bien menée. Le flegmatique commissaire n’entre vraiment dans l’histoire qu’à la seconde moitié du livre, et le dénouement a été pour moi inattendu. Le roman se dévore, on jubile à la lecture des dialogues incisifs et des descriptions décapantes. Fred Vargas m’épate par sa masculinité dans l’écriture, à l’image du personnage de Camille, garçon manqué dans certains domaines, elle ne fait pas dans la finesse verbale. Son univers et particulier, sont style reconnaissable, ses personnages uniques. Définitivement à mon panthéon des auteurs de polars et thrillers
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