Depuis sa création en 2005 le rythme du blog est 1 livre = 1 billet.
Néanmoins il m’arrive de manquer de temps et j’ai opté pour le principe du bilan inspiré par Acr0 Livrement.
Vous ne trouverez donc ici que mes impressions de lecture jetées en vrac, le plus souvent à froid. Le rythme des publications de ce pense-bête est aussi irrégulier qu’aléatoire.
En l’occurrence, j’ai lu plusieurs volumes de William Monk à la suite et si je suis totalement conquise, accro et systématiquement surprise même après onze volumes, j’aurais l’impression de me répéter à chaque billet si je devais en faire un pour chacun. Donc désormais, sauf exception, la série fera l’objet de feuilles de route et non de billets individuels.
William Monk #7 – Scandale et calomnie
- Auteur : Anne Perry
- Ma note :
- Lu : août 2012
L’idylle du prince Friedrich et Gisela fait rêver l’Europe entière. Mais elle attise aussi toutes les convoitises, et quand Friedrich est retrouvé mort, son ancienne maîtresse, la comtesse Zorah Rostova, n’hésite pas à accuser son épouse de l’avoir assassiné. Poursuivie en diffamation, cette femme au charme étrange demande à Rathbone et Monk d’assurer sa défense.
À partir d’une affaire de diffamation Anne Perry brode une intrigue sur fond d’intérêts politiques, d’amours contrariées, de jalousies, et nous balade ici et là d’un bout à l’autre du livre. Tout son art consiste à trimballer le lecteur, à le perdre, à le faire douter, même lorsque celui-ci croit déjà connaître le coupable. Et lorsqu’il a raison, il reste à démêler le pourquoi du comment, et cela en devient si tordu que l’on doute de nos convictions. Merveilleux !
William Monk #8 – Un cri étranglé
- Auteur : Anne Perry
- Ma note :
- Lu : août 2012
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ? Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît.
Dans cet épisode on comprend vite que l’auteur ne nous épargnera pas grand-chose. L’atmosphère déjà suintante devient carrément glauque avec le dénouement. Et dans toute cette fange humaine le trio Monk, Hester, Rathbone continue d’évoluer gentiment. Les bisbilles entre Monk et Hester sont un délice.
William Monk #9 – Mariage impossible
- Auteur : Anne Perry
- Ma note :
- Lu : août 2012
Killian Melville, jeune architecte de génie, vient de découvrir que Lambert, son principal client et ami, a décidé de le marier à sa fille unique, Zillah Lambert. Il a même déjà annoncé cette union par voie de presse. Melville refuse, mais expliquer au Tout-Londres que le fiancé rompt son engagement reviendrait à couvrir d’opprobre la jeune promise. Pourtant, rien ni personne ne parvient à convaincre Melville d’accepter ce mariage pour éviter le procès au cours duquel il se refuse à fournir la moindre explication. Le lendemain, on le retrouve mort, empoisonné. Les recherches de l’inspecteur Monk vont se révéler vaines ; on conclut au suicide. Un peu vite… À la faveur d’une autre enquête, Monk découvrira (enfin) la clef de l’histoire.
Anne Perry nous a habitués à ses intrigues tordues mais la surprise est toujours là ! De deux choses l’une, on peut trouver le dénouement tiré par les cheveux, ou le trouver génialissime. De nature positive, j’opte pour la seconde option. Les esprits les plus renfrognés le trouveront trop improbable. Encore une fois, du grand art, du génie ! La scène ultime de demande en mariage (enfin !!!) est hors norme, mais digne de ses protagonistes.
William Monk #10 – Passé sous silence
- Auteur: Anne Perry
- Ma note :
- Lu : septembre 2012
La fête donnée en l’honneur du prochain mariage de Miriam Gardiner dans la maison londonienne de son fiancé, Lucius Stourbridge, aurait dû être l’un des plus beaux jours de sa vie. Mais la future mariée quitte précipitamment la réception sans donner d’explication. Soucieux d’éviter le scandale, Lucius demande à William Monk de mener l’enquête. D’habitude peu porté sur les affaires conjugales, Monk semble bouleversé par la détresse du jeune homme et accepte de se charger de l’affaire. Son récent mariage avec Hester Latterly, l’aurait-il rendu sentimental ?
On prend les mêmes et on recommence. Une page s’est donc tournée et les relations du trio en ont été transformées. On remerciera l’auteur d’avoir accéléré les choses entre eux parce que ça commençait à devenir frustrant cette attente. Mais nous y voilà ! Encore une fois nous voilà avec une intrigue…tordue ! Oui, ça devient une habitude, et pourtant, elle continue de créer la surprise, même lorsque l’on a l’illuminuation avant la fin, c’est toujours un régal.
William Monk #11 – Esclave du passé
- Auteur: Anne Perry
- Ma note :
- Lu : septembre 2012
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils. Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste. Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les Etats-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Alors là, accrochez-vous, les gens ! Ce coup-ci nous avons droit à la guerre de Sécession, rien de moins ! L’occasion pour Hester de pratiquer un peu son art comme dans son jeune temps ! Émotions et sensations sont au rendez-vous pour accompagner une intrigue franchement compliquée, obscure et j’irai même jusqu’à dire d’une technicité sournoise. Mr et Mrs Monk forme une équipe de choc et leur relation réserve toujours des surprises. Bref, vous l’aurez compris, en ce qui me concerne, la série William Monk est une valeur sûre.
2 remarques pertinentes pour “Feuille de route #12”
J’ai découvert tout récemment William Monk et j’ai adoré! Après, c’est vrai que lorsqu’on rédige des billets pour ce genre de séries, on a l’impression de se répéter! Bonne idée donc!
En tout cas Anne Perry ne se répète pas ! 😀
Les commentaires sont désormais fermés.
Pour la suite de mes lectures et autres déviances,
cela se passe désormais sur Okenwillow.