- Auteur : Anne Perry
- Série : William Monk #6
- Ma note :
- Lu : mai 2012
Angus et Caleb. L’un est homme d’affaires, l’autre est homme de fer. Deux frères jumeaux que tout oppose… sauf la disparition d’Angus qui fait de Caleb un suspect parfait. Quand Monk s’en mêle, les certitudes disparaissent… jusqu’au dénouement ! Avec Monk, l’Angleterre victorienne devient un élément romanesque. Ses lieux servent de territoires aux investigations du fringant détective. Au fond, Monk est bel et bien un héros de son temps.
Mon avis
Autant le dire tout de suite, la solution de l’énigme se trouve dans les premières pages. Il ne m’a pas fallu plus de 10 min pour deviner la clé de l’intrigue. Malgré tout, et c’est bien là que se situe la prouesse, le pourquoi du comment demeure un mystère et tout le cheminement qui mène au dénouement reste un grand moment de lecture. En ce qui me concerne, deviner la fin d’un roman policier ne veut pas dire que j’ai raison, et il serait bien présomptueux de crier à la déception dès les premières pages sous prétexte que le suspens en serait altéré, car d’une manière générale j’ai tendance à douter et à donner sa chance à l’auteur, car c’est sa façon de dénouer les fils fera la différence. En l’occurrence, avec Anne Perry, je n’ai pas encore été déçue, c’est la première fois que l’explication m’a sauté aux yeux dès le début, mais elle continue à développer son intrigue d’une manière confondante au point que l’on scrute encore plus les détails qui pourraient confirmer ou infirmer nos soupçons. Les descriptions d’Anne Perry sont minutieuses, mais jamais excessives, ses portraits sont fouillés, étudiés, mais jamais caricaturaux, la psychologie des uns et des autres reste toujours cohérente et l’Angleterre victorienne toujours aussi bien évoquée. De longs passages sont consacrés aux quartiers pauvres de Londres, les descriptions sont saisissantes, on sent presque la puanteur et la misère nous saute aux yeux. Pour le moment, je trouve qu’Anne Perry parvient toujours à se renouveler, j’entame donc le volume 7, Scandale et calomnie, fidèle à ma fixation du moment. (Cet endroit va finir par passer pour un blog consacré à l’œuvre d’Anne Perry, oops !…)
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