- Auteur : Anne Perry
- Série : William Monk #5
- Ma note :
- Lu : mai 2012
Hester Latterly est engagée par une riche famille écossaise pour accompagner une vieille dame à Londres. Son unique consigne ? Lui faire avaler son remède pour le cœur, qu’elle a fragile. Dans le train, Hester se lie d’amitié avec sa patiente, lui administre le médicament, puis s’endort. À son réveil, la vieille dame a rendu l’âme. L’autopsie révèle qu’il s’agit d’un empoisonnement, et Hester, accusée du meurtre, est emprisonnée. Tous les amis de la jeune femme se mobilisent : Monk part pour Édimbourg afin d’y mener enquête avec le soutien de Rathbone, d’Hester et de Callandra. Ensemble, ils finiront par découvrir la vérité… et bien plus encore.
Cette nouvelle enquête de William Monk donne l’occasion à Anne Perry de nous fournir une illustration supplémentaire de l’ingéniosité parfois perverse avec laquelle elle explore les dessous de l’Angleterre du XIXe siècle.
Mon avis
Petit marathon tranquille en compagnie de William Monk et ses acolytes. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, je poursuis donc ma plongée en apnée dans l’Angleterre victorienne de Florence Nightingale. Dans ce volume le lecteur est transporté à Édimbourg (joie bonheur et volupté !), où Hester Latterly est accusée de vol et d’empoisonnement sur la personne d’une vieille dame dont elle avait la charge. Monk et Rathbone se mettent en quatre pour l’innocenter et démasquer le coupable. Comme d’habitude, plusieurs pistes s’offrent à nous et aux protagonistes. La famille de la défunte, nombreuse est encore une fois une vraie galerie de portraits tous plus vrais que nature. La psychologie des uns et des autres est passée au peigne fin et les motivations de chacun disséquées par Monk. Les relations toujours ambigües de Monk et Hester prennent un nouveau tournant, et cette dernière révèle un pan de sa personnalité qui ne manque pas d’interpeller Monk. Si l’innocence et la libération d’Hester ne fait aucun doute, le cours des événements est loin d’être aussi évident, si l’on soupçonne tout le monde et n’importe qui, il reste toujours le mobile réel, la motivation profonde du coupable et la façon de procéder à découvrir. Un cheminement toujours complexe et subtil, avec des personnages de plus en plus attachants et fascinants. Je termine le volume 6, La marque de Caïn.
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