Depuis sa création en 2005 le rythme du blog est 1 livre = 1 billet.
Néanmoins il m’arrive de manquer de temps et j’ai opté pour le principe du bilan inspiré par Acr0 Livrement.
Vous ne trouverez donc ici que mes impressions de lecture jetées en vrac, le plus souvent à froid. Le rythme des publications de ce pense-bête est aussi irrégulier qu’aléatoire.
Sharko
- Auteur : Franck Thilliez
- Ma note :
- Lu : mai 2017
Nouvelles aventures du couple Sharko-Hennebelle, qui s’est mis dans de beaux draps. Une situation inédite qui va mettre à l’épreuve la complicité et l’amour de nos deux héros. L’inconditionnelle de Thilliez que je suis n’a pas été déçue par cet épisode sombre et tendu d’un bout à l’autre. On prend plaisir à retrouver ces personnages désormais cultes (oui ! oui !) qui s’enfoncent dans une intrigue efficace et soutenue. L’auteur ne leur épargne pas grand-chose, et au lecteur non plus. Le suspens est toujours aussi maîtrisé, et la sournoiserie de l’auteur ne fait vraiment plus de doute. Non mais quel sadisme !
Les Orphelins de Windrasor : Entre les murs (épisode #1)
- Auteur : Paul Clément
- Ma note :
- Lu : juillet 2017
Je lis et suis actuellement deux auteurs auto-édités. Paul Clément est l’un d’eux. Après Les décharnés et Creuse la mort, le revoici dans un autre registre, bien que toujours horrifique et horrifiant. Un sombre château plus ou moins hanté, des adultes vilains-pas-beaux, des orphelins attachants voués à devenir de la chair à canon s’ils ne sont pas adoptés, un meurtre sanguinaire et de curieux événements qui mettent le château sens dessus dessous, voilà une bonne ambiance dès le premier épisode. L’auteur prévoit de sortir un épisode tous les 3-4 mois, le 5e étant donc prévu à l’automne. Oui, c’est long, mais c’est si bon. Je prévois un billet dédié aux quatre premiers épisodes, en attendant la suite.
Le Maître du Haut-Château
- Auteur : Philip K.Dick
- Ma note:
- Lu : juillet 2017
La sortie en poche de ce réputé chef-d’œuvre de Dick a été l’occasion de le découvrir. Cet auteur culte est dans ma PAL virtuelle depuis longtemps, sa réputation n’étant plus à faire. Je me suis donc ruée dessus avec enthousiame. Hélas, l’ennui m’a saisie assez rapidement, le récit étant à mon avis trop découpé et l’action trop dispersée pour maintenir mon attention et ma curiosité. Ma patience a atteint sa limite au tiers du roman. Je n’abandonne pourtant pas mon idée de découvrir K.Dick, mais ce coup-ci fut un coup pour rien, en ce qui me concerne.
Le nexus du Dr Erdmann
- Auteur : Nancy Kress
- Ma note :
- Lu : juillet 2017
Autre découverte, toujours en SF, avec un roman de la collection Une Heure-Lumière chez Le Bélial’, toujours superbement illustrée par Aurélien Police. Suivant le principe de la collection, il s’agit ici d’un court roman. J’ai beaucoup aimé le petit monde de vieux mis en place par l’auteur. En peu de pages elle dresse des portraits attachants et variés de quelques retraités qui doivent faire face à d’inquiétant phénomènes. Le thème de la vieillesse aurait pu donner un roman bien plus llong et plus étoffé, l’aspect SF et la théorie de la super-conscience, et de ce côté-là on peut rester sur sa faim, néanmoins l’ensemble a été pour moi une très jolie découverte et je compte bien explorer le reste de son œuvre.
Tau Zéro
- Auteur : Poul Anderson
- Ma note :
- Lu : juillet 2017
Autre découverte là aussi, et pas des moindres. Pure hard science comme je l’aime. Publié en 1970 mais traduit seulement en 2012 chez Le Belial’, le roman fait un peu son âge. Mais pour l’ignare que je suis les subtilités et les aspects démodés de la chose me sont un peu passé au-dessus. Du coup, j’ai pu profiter de ma lecture sans tomber en état de choc, si ce n’est celui de l’émerveillement. Certes, certains propos m’ont paru un tantinet pointus, mais même à mon niveau le récit se lit tout seul, on suit les personnages avec plaisir et délectation dans leur périple incroyable, un voyage interstellaire absolument vertigineux.
Player One
- Auteur : Ernest Cline
- Ma note :
- Lu : juillet 2017
Gni ? La bande annonce du fim de Spielberg m’avait donné fortement envie de lire le livre. Las ! En guise d’hommage aux années 80 et à sa culture l’auteur nous livre sans complexe sa propre obsession pour cette époque, cataloguant les références dans tous les domaines, cinéma, jeux vidéo, télé, musique, en prenant le lecteur pour un poireau inculte. Le geek risque de se sentir insulté par un tel étalage explicatif, tandis que le lecteur qui a déjà le mauvais goût de ne pas l’être (geek) sentira une pointe de mépris et de condescendance pour son engeance. L’intrigue, un genre de quête inspirée des jeux vidéo, s’annonce aussi linéaire et basique que possible, les personnages n’ont pas la moindre substance et l’accumulation de références, sympathiques un bref moment, devient franchement pénible au-delà de vingt pages. Une écriture médiocre et une traduction du même niveau ont mis ma patience à rude épreuve. Un tiers du livre lu, ce sera tout pour moi.
3 remarques pertinentes pour “Feuille de route #19”
Mmm il m’intrigue de plus en plus Paul Clément ?
Beau bilan toussa hein!
AH ! Tu me donnes envie pour Les orphelins de Windrasor : mais j’aimerai bien de ne pas avoir à attendre la suite de la série (oui, je deviens une lectrice exigeante)
C’est sûr mais 4 mois c’est toujours moins long que d’attendre 1 ou 2 ans entre les tomes?
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